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Tableau chinois

12 août 2013

Peindre le bois et le feu

Combien d'émotions différentes n'éprouvons-nous pas dans l'exécution de ce genre qui nous procure la conserva tion des traits de tout ce qui nous est cher. En travaillant au portrait d'un père, en fixant sur les siens vos yeux où se peignent la douce reconnaissance et l'affection respectueuse qu'il vous inspire, votre cœur se sent poussé par un sentiment noble et élevé qui augmente d'un degré de plus le talent que vous apportez à reproduire ces traits si chers. C'est surtout en faisant celui d'une mère tendre, en vous rappelant les soins touchants qu'elle a donnés à votre enfance, toute sa sollicitude pour vous; que votre émotion et vos efforts augmentent pour bien reproduire tout ce que peut exprimer une figure qui, en fixant ses regards sur les vôtres, exprime encore toute sa tendresse et son intérêt pour vous; vos yeux alors lui rendent avec usure tous les sentimens de reconnaissance et d'affection que vous ressentez pour elle.
Lorsque, par malheur, vous avez perdu ces deux êtres auxquels vous devez la vie, et qu'il vous arrive de faire le portrait d'un oncle ou d'une tante qui les remplacent, dans votre cœur, sans vous en ravir le souvenir, lorsque sur tout ces bons parens tâchent de réparer cette perte cruelle par l'intérêt et les soins qu'ils apportent à adoucir votre existence, n'éprouvezvous pas aussi une émotion bien douce? Mais c'est surtout en reproduisant des traits qui ont fait naître sur vous la passion la plus forte, que vous éprouvez des sensations difficiles à décrire.

 

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 Vos yeux et votre pinceau s'animent alors du feu qu'entretient sans cesse cette vue pleine de charmes; votre émotion de vient quelquefois si forte, qu'elle anéantit pour un moment tous vos moyens comme peintre, et demande une distraction qui rafraîchisse vos sens. L'amitié, quoique plus douce et presque toujours plus durable, ne vous fait pas moins éprouver des sensations agréables; votre touche a plus de hardiesse; une trop grande envie de bien faire ne vient point altérer vos forces, et vous terminez avec tranquillité un travail qui était un plaisir pour vous. Enfin, pour l'artiste dont le pinceau et les talents font l'existence, toutes ces émotions sont les mêmes; car, ordinairement doué de plus de feu dans l'imagination sa passion pour son art s'en ressent davantage, et sa réputation lui sert de guide pour les portraits des personnes qui lui sont étrangères. Je ne pourrai que faire une recommandation indispensable, c'est d'avoir soin, dans le portrait d'après nature, de ne peindre la personne que lorsqu'elle est dans un état de bonne santé, et que ses traits ne sont point altérés par des souffrances physiques et même morales qui les décomposent toujours. En démontrant mon procédé, et donnant des explications claires pour une exécution facile, je mettrai à même d'y parvenir.

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12 août 2013

Peindre les portraits

Combien d'émotions différentes n'éprouvonsnous pas dans l'exécution de ce genre qui nous procure la conserva tion des traits de tout ce qui nous est cher. En travaillant au portrait d'un père, en fixant sur les siens vos yeux où se peignent la douce reconnaissance et l'affection respectueuse qu'il vous inspire, votre cœur se sent poussé par un sentiment noble et élevé qui augmente d'un degré de plus le talent que vous apportez à reproduire ces traits si chers. C'est surtout en faisant celui d'une mère tendre, en vous rappelant les soins touchants qu'elle a donnés à votre enfance, toute sa sollicitude pour vous; que votre émotion et vos efforts augmentent pour bien reproduire tout ce que peut exprimer une figure qui, en fixant ses regards sur les vôtres, exprime encore toute sa tendresse et son intérêt pour vous; vos yeux alors lui rendent avec usure tous les sentimens de reconnaissance et d'affection que vous ressentez pour elle.
Lorsque, par malheur, vous avez perdu ces deux êtres auxquels vous devez la vie, et qu'il vous arrive de faire le portrait d'un oncle ou d'une tante qui les remplacent, dans votre cœur, sans vous en ravir le souvenir, lorsque sur tout ces bons parens tâchent de réparer cette perte cruelle par l'intérêt et les soins qu'ils apportent à adoucir votre existence, n'éprouvezvous pas aussi une émotion bien douce? Mais c'est surtout en reproduisant des traits qui ont fait naître sur vous la passion la plus forte, que vous éprouvez des sensations difficiles à décrire.

 

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Vos yeux et votre pinceau s'animent alors du feu qu'entretient sans cesse cette vue pleine de charmes; votre émotion de vient quelquefois si forte, qu'elle anéantit pour un moment tous vos moyens comme peintre, et demande une distraction qui rafraîchisse vos sens. L'amitié, quoique plus douce et presque toujours plus durable, ne vous fait pas moins éprouver des sensations agréables; votre touche a plus de hardiesse; une trop grande envie de bien faire ne vient point altérer vos forces, et vous terminez avec tranquillité un travail qui était un plaisir pour vous. Enfin, pour l'artiste dont le pinceau et les talents font l'existence, toutes ces émotions sont les mêmes; car, ordinairement doué de plus de feu dans l'imagination sa passion pour son art s'en ressent davantage, et sa réputation lui sert de guide pour les portraits des personnes qui lui sont étrangères.

Je ne pourrai que faire une recommandation indispensable, c'est d'avoir soin, dans le portrait d'après nature, de ne peindre la personne que lorsqu'elle est dans un état de bonne santé, et que ses traits ne sont point altérés par des souffrances physiques et même morales qui les décomposent toujours. En démontrant mon procédé, et donnant des explications claires pour une exécution facile, je mettrai à même d'y parvenir.

 

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12 août 2013

Peindre les marines

Combien la mer n'offre-t-elle pas à l'amateur passionné, de sujets aussi frappants que nombreux et remplis de contrastes ; mais combien aussi cette partie intéressante du paysage, demande-t'elle d'étude pour mettre parfaitement en rapport les sujets de son tableau, et représenter avec vérité les effets d'ombre et de lumière. Les principales situations qui attirent notre attention sur cette immense quantité d'eau, sont la tempête et le calme ; nous allons autant que possible décrire les sujets qui doivent y figurer.

 

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LA TEMPETE. Il faut s'attacher au naturel des effets, à la transparence et à la couleur des eaux ainsi qu'au désordre et au fracas que ce temps amène dans le ciel et les ondes. Il faut donc y faire figurer des vagues hautes, puis roulantes et pleines d'écume; un vaisseau prêt à s'engloutir dans l'abîme, et dont les mâts, les vergues et les voiles brisés par la force des vents, sont pendantes ou ballottées par les flots; des barques, des tonneaux, des débris, des matelots à la nage, des noyés, des oiseaux de mer planant audessus de leur proie; tout enfin doit nous montrer l'image horrible de la tempête rendue encore plus affreuse par la couleur sombre du ciel et la foudre qui éclate dans ces ténèbres. La nature ou d'excellents modèles, peuvent seuls nous guider pour bien rendre ces effets dont l'imagination ne pourrait venir à bout.

 

 

LE CALME. Ici, tout change, tout doit être immobile Jusqu'aux voiles qui retombent le long des mâts, les eaux sont unies comme une glace; quelques hommes seuls doivent paraître se promener sur le pont du vaisseau, et des matelots, dans des barques, doivent agiter leurs rames pour tirer à la remorque ce bâtiment que l'absence totale des vènts fait quel quefois rester en place des semaines entières. Ces vues de marine sont d'un trèsbon effet au dessin de la mine de plomb fondue et gommée, qui fait partie d'un de mes procédés.

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12 août 2013

Peindre les habits

Les vêtements doivent toujours se perdrent dans les fonds ; ceux de drap bleu se font avec de l'indigo et trèspeu de laque, auxquels on ajoute du noir pour les ombres. Les lumières se font avec un peu de blanc, Les habits de drap noir se font avec du blanc, de l'indigo et du noir de bougie ; l'ombre, avec du noir pur et un peu de bleu ; les clairs, avec la teinte locale à laquelle on ajoute un peu plus de blanc. On glace après avec du bleu léger.

 

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LES VELOURS DE DIFFÉRENTES COULEURS. Le velours noir se fait avec une pre» mière teinte de noir de bougie que l'on ombre avec du noir mêlé de bleu ; on fait les lumières avec du noir et du blanc mélangés à du brun rouge et de l'ocre jaune. Les reflets se glacent avec un peu de laque mêlée de terre de Sienne brûléé. Le velours violet se fait d'une première teinte de bleu et de carmin ; les ombres avec du noir et du carmin, et pardessus, une teinte de carmin et de blanc mêlés à un peu de bleu. Les lumières se marquent avec un peu de blanc et du carmin; lorsqu'elles sont trop crues, on y passe un glacis de carmin et de laque. Le velours vert se fait avec du bleu de Prusse et de l'orpin rouge ; les ombres, avec du noir et du précipité; les lumières, avec du blanc et du bleu. On glace ensuite avec du vert de vessie. Le velours rouge se fait avec du carmin et du brun rouge ; les ombres, avec du précipité ; les lumières, avec du carmin pur. L'on réhausse les points les plus brillans avec du blanc que l'on glace légèrement de carmin.

Le velours bleu se fait avec de l'outre mer et de la laque ; les ombres avec de l'indigo; les demi teintes avec de l'outre mer, de la laque et un peu de terre de Sienne ; l'on réserve les clairs que l'on réhausse avec du blanc teinté ensuite avec de l'outremer. Le velours jaune se fait avec de l'ocre et du jaune de Naples ; les ombres avec de l'ocre ordinaire et de l'ocre de rue ; les plis les plus renforcés avec du mars bistre, du vermillon ou de l'ocre de me; l'on unit ensuite son fond avec un com posé de sa première teinte.
Les lumières qui ont dù être réservées, se font avec du jaune de Naples que l'on glace de jaune doré.

 

LES SATINS. La manière et les couleurs sont les mêmes que pour les velours, sur lesquelles on donne ensuite un glacis. Seulement nous nous étendrons un peu sur le satin blanc qu'il est plus difficile de saisir ; l'on commence par marquer les ombres ainsi que les demi-teintes, et toucher les lumières avec du blanc ; on emploie l'outremer pour les teintes argentines ; du jaune doré, du noir et de l'outremer pour les parties fermes, et du blanc peu gommé et bien uni pour les lumières. Le satin doit réfléchir les objets qui l'environnent.

 

LES CRÊPES. Pour peindre les crêpes, il faut avoir soin de ne donner ses couches que presqu'à sec pour imiter le ton de ces tissus; l'on a soin que ses bords soient terminés au petit pinceau, et les ombres se font avec de la même teinte locale, mais un peu plus foncée.

 

LES MOUSSELINES ET LE LINGE. Il faut, comme pour les crêpes, donner ses couches presqu'à sec et très légèrement; de manière à ce que ce tissu, qui doit être transparent, laisse aperce voir l'objet qu'il couvre. Dans le linge blanc, il faut généralement en exclure le noir, même pour les ombres qui doivent se faire avec un peu d'ocre de rue.

 

LES DENTELLES ET GAZES. Ces tissus sont peu susceptibles de lu mières trèsbrillantes, et leur ombre doit se ressentir et se faire du ton de l'objet qu'ils couvrent. Il faut également que la brosse soit presque sèche, comme en général pour toutes ces sortes de tissus. Les clairs se rehaussent avec du blanc peu gommé, et se fondent avec le reste ; leur ombre doit presque toujours être un peu rousse, et l'on emploie le précipité pour le creux des plis.

 

LES GANTS. Le premier ton des gants doit être d'a bord un peu vigoureux et terminé ensuite légèrement. Les ombres se font en orçant de la même teinte. L'ombre des gants blancs se fait avec un peu de noir ; les demi-teintes avec de l'ocre ; les reflets avec du jaune de Naples. On donne ensuite un glacis, et l'on revient sur les ombres avec du bistre.

 

LES CHAPEAUX. Pour les chapeaux de paille, l'on doit en composer le ton avec du blanc et un peu d'ocre jaune; l'on doit forcer la première couleur dans les demi-teintes. Les ombres se font avec de la terre de sienne ; les reflets avec du jaune de Naples ; l'on donne ensuite un glacis composé d'une teinte de jaune indien ou de jaune doré, suivant l'espèce de la paille. Le nattage se marque en forçant un peu la couleur sur son bord.

 

LES PLUMES. En général, leur travail exige beau coup de légèreté et de finesse dans les tons ; il faut que les touches soient faites presqu'à sec. Les plumes blanches se font avec du blanc de cobalt, un peu d'ocre et très peu de laque. L'on ombre avec très peu de noir et de bleu. Les barbillons se rehaussent de blanc pur, et chaque briu doit être marqué au petit pinceau. La côte de la plume se glace légèrement d'un peu de bleu ainsi que la racine des brins, lorsqu'elle est dans la demi-teinte.


LES BRODERIES EN OR ET ARGENT. On laisse en blanc la place des broderies, et l'on couvre la partie de celles qui doivent être en or avec de l'ocre de rue, et celles qui doivent être en argent, avec très peu de noir mélangé de bleu. L'on pose ensuite son or qui doit être mélangé d'un peu de terre de Sienne dans les reflets, et être très pur dans les lumières. L'on agit de même pour l'argent.

LE FER ET L'ACIER. La teinte de l'acier se compose de noir et de bleu; les ombres, d'indigo, de terre de Cassel et de noir ; les demi-teintes d'outremer et de blanc ; les brillans d'un peu de bleu rehaussé de blanc, et les cavités de précipité violet et de noir. Le fer demande plus de bleu, la lu mière doit être de cette couleur, et l'ombre d'indigo pur.

 

LES PERLES ET PIERRERIES. Les perles se font avec de l'outremer extrêmement léger,quel'on mélange avec un peu de terre de Sienne pour les ombrer. Leur reflet se fait avec de l'ocre, et la lumière avec du blanc d'argent. Les reflets doivent varier, suivant le fond sur lequel les perles se détachent, si elles sont sur la peau, ils doivent être en terre de Sienne. Les pierreries se font des couleurs lé gères que demande l'espèce, et, pour imiter la touche lumineuse des facettes, il faut la rehausser carrément de blanc pur, que l'on glace ensuite du même ton que la pierre. Les reflets des pierreries doivent pren dre leur couleur de celle de la monture, ainsi que des étoffes qu'elles couvrent.


LES FOURRURES. Pour la fourrure blanche, il faut donner une teinte d'outremer trèsétendue de blanc ; l'ombre qui est d'un ton roux se fait avec de l'ocre de rue, et de la terre de Sienne, lorsqu'il est nécessaire; les demiteintes tirant sur le jaune, avec de l'ocre ou de la terre de Sienne et de la laque ; celles qui sont bleuâtres, avec du bleu, du noir et du blanc. La fourrure dite le petit gris, se fait avec une teinte de noir, de bleu, et d'indigo. La fourrure brune, avec du brun, les demi-teintes avec de la terre de Sienne et de l'ocre de rue ; les enfoncements avec une teinte de noir et d'indigo ; les ombres avec du noir pur ; les demi-teintes avec du noir mêlé à du brun; les lumières se réhaussent de blanc ou de gris.

 

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12 août 2013

Peindre les chemins

LES MOUSSES. Le ton des mousses est composé de jaune, de vert minéral, de bleu de Prusse, et de noir dans les ombres ; les lumières se rehaussent de jaune que l'on peut forcer avec le jaune indien.

 

LES TERRASSES. Les terrasses se font avec de la terre d'Italie, et s'ombrent en forçant de cette terre, et y ajoutant parfois un peu d'en cre de Chine. Les clairs, avec de l'ocre ou du jaune de Naples, s'ils doivent être chauds ; l'on passe ensuite sur son travail un glacis de terre de Sienne pour harmoniser les teintes.

 

LES TERRAINS. Les terres arides se font avec du brun rouge, de la terre d'Italie et de la laque; les demiteintes avec de l'ocre de rue ; la terre de Sienne pour les reflets, et l'ocre mélangé avec trèspeu de noir, pour taire ressortir les clairs. Les terres couvertes de gazon se font avec du vert minéral et de l'indigo ; pour les ombres, on se sert de la terre de Sienne et même du noir. On diminue le bleu à mesure que le plan s'éloigne, et on le remplace par dit noir pour éteindre les lumières qui seraient alors trop fortes. Pour les demi-teintes des premiers plans, on emploie l'ocre et la gomme gutte mêlés de bleu, et pour celles des plans plus éloignés, on remplace le bleu par le noir; le travail se finit par de petites hachures en forme de lames de canif ou de virgules renversées et inclinées, tantôt d'un côté, tantôt de l'autre, pour imiter les petites herbes et le gazon.

 

LES CHEMINS. La teinle locale des chemins se fait avec de l'ocre de rue et de la terre d'Italie. Les demiteintes, avec de l'ocre et de la laque ; on passe ensuite sur ce travail une teinte mélangée de laque, de terre de Sienne et de noir.

 

LES CAILLOUX. Les cailloux se font comme les rochers ; pour l'ombre de dessous, on se sert de brun mars et du précipité ; cependant, comme en général ils sont beaucoup plus variés dans leur couleur, leurs teintes seront données suivant la nature, le modèle ou l'imagination du peintre.

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LES BROUSSAILLES. L'on donne d'abord une teinte de bleu de Prusse et d'ocre de rue, mélangés ; les demiteintes se font avec de la terre de Sienne; les lumières, avec un peu d'ocre jaune et un peu de laque; les creux avec du brun mars et du précipité ; on passe ensuite sur son travail un glacis du ton le plus en rapport avec l'espèce.

LES ARBRES. Dans un paysage, la place des arbres doit être ménagée sur le ciel. Le tronc se fait avec de l'ocre, de la terre de Sienne, du brun mars, du bleu et de la laque, selon le degré de chaleur que l'on veut leur donner ; les hachures doivent être perpendiculaires à l'horizon, et sont foncées de distances en distances avec du précipité. Les branches se font avec les mêmes couleurs, et doivent se ressentir de celles des feuilles qui les couvrent. Le feuillage se fait avec le vert le plus en rapport avec l'espèce ; celui du pre mier plan doit être vigoureux et pâlir à mesure qu'il se rapproche des lointains ou de la lumière; quelques parties de feuillages morts ou jaunis par l'automne, doivent être d'une teinte jaunâtre et couleur de terre de Sienne brûlée, ce qui fait ressortir la verdeur des autres. On glace ensuite son feuillage d'une teinte en rapport avec son ton, et l'on rehausse ses points lumineux avec les mêmes couleurs. L'ombre des arbres se fait avec de la terre de Sienne brûlée, du brun mars, du bleu et de la laque. Les reflets, avec de l'ocre jaune et de la terre de Sienne.

LES MAISONS. Les maisons se font ordinairement avec de l'ocre de rue, du bleu, de la terre de Cassel et du blanc ; leur ombre se marque avec le bleu, l'ocre de rue, du mars bistre et du noir, dont l'on augmente les tons dans quelques endroits avec du précipité. Les briques en tuiles se font avec parties égales de terre de Sienne et de laque ; les ardoises, avec parties égales de blanc, de bleu de Prusse, de laque et de noir.

 

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12 août 2013

Peindre le ciel et les nuages

La couleur du ciel se fait avec du bleu d'outremer mélangé d'assez d'eau pour que la teinte soit bien égale et d'un bleu d'azur : comme ce bleu fournit beaucoup, il faut avoir soin d'en mettre très peu dans ses mélanges. On laisse couverte toute la partie du ciel qui ne doit pas être bleue, et où il doit y avoir des nuages ; et l'on humecte toute celle qui est à découvert avec de l'eau pure et un gros pinceau. Lorsque le papier est bien imbibé, l'on donne une teinte d'outremer contenant très peu de laque, que l'on fond à mesure que l'on approche de l'horizon.

 

Lorsque son papier est bien sec et bien retendu, l'on donne à la place que doit occuper l'ombre des nuages, une teinte légère tirant sur le violet et composée d'encre de chine, d'outremer et de laque ; l'on ménage la partie des reflets, pour y revenir en dernier, avec des eaux teintées de peu de laque, de vermillon et de gomme gutte, pour les points lumineux. L'on passe ensuite à l'horizon, après avoir fait évanouir les nuages, avec le fond du ciel dont la partie supérieure doit être un peu forcée.


La partie du ciel, bordant l'horizon, doit être teintée légèrement de laque ; et les nuages qu'elle renferme doivent être de laque ou d'ocre jaune. Il faut avoir soin de faire évaaouir ses teintes à mesure qu'elles s'approchent du bleu de ciel. L'horizon se fait avec du vermil lon et de la laque, et la partie brillante du ciel avec de la gomme gutte. Il faut faire bien attention qu'il y ait la plus grande harmonie dans tous les tons qui doivent être parfaitement fon dus ensemble depuis la partie supérieure du ciel, qui doit être plus vigou reuse, jusqu'à celle inférieure qui doit se perdre dans l'horizon, de faire évanouir aussi ses jaunes à l'approche des bleus, pour éviter les tons verts. Enfin on passe et termine les nuages avec des teintes colorées, du ton qu'on veut leur donner, et l'on passe aux lointains. Auparavant, comme il est nécessaire de connaître les différens tons du ciel, suivant les temps, nous allons les décrire avant de nous occuper des montagnes et des lointains.

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LES GOUTTES D’EAU. Dans la peinture, on doit laisser l'emplacement des gouttes d'eau, lorsqu'il s'y en trouve ; ces gouttes d'eau ou dessus gomeux, doivent être teintés légèrement en finissant, d'une eau colorée de très peu de bleu, pour imiter le reflet de l'azur du ciel.


LEVER DU SOLEIL; Les nuées doivent être teintes d'un bleu foncé tirant sur le violet, puis d'un violet clair, puis d'une couleur laqueuse, ensuite carminée, et d'un rouge d'autant plus vif et brillant que le soleil s'élève vers l'horizon. Il colore alors l'atmosphère d'une teinte moins foncée qu'il finit par animer d'une clarté jaunâtre, qu'il blanchit à mesure qu'il monte vers son méridien. Les objets terrestres doivent se ressentir de cette gradation ; leurs parties éclairées sont d'une couleur de laque ; les lointains doivent être vaporeux; tout enfin, doit se ressentir de la renaissance du jour.


MILIEU DU JOUR. Les nuages doivent alors être colorés par le soleil. Le corpsde ces nuages doit être grisâtre ; les objets qu'il éclaire offrent des contrastes d'ombres et de lumière très prononcés ; les lointains sont d'un bleu plus foncé, et le ciel parfaitement éclairé.


COUCHER DU SOLEIL. Le ciel est embrâsé des feux du jour aux approches du coucher du soleil ; toute la partie inférieure du ciel et des nuages est éclairée et change de nuances à mesure que le soleil descend vers l'horizon ; elle est d'abord d'un ton jaunâtre, puis orangée, claire et successi vement plus foncée, rouge pourpre, plus foncée, rouge violâtre, violet, bleuâtre, bleu noirâtre, jusqu'au moment où le soleil disparaît entièrement ; lorsque le ciel est pur, sa partie inférieure, à cause de la réfraction, reste éclairée et teinte de couleurs vives, longtemps encore après qu'il a disparu. Les objets terrestres, dans leurs par ties éclairées, doivent participer à ces teintes. A ce coucher, la cime des montagnes se prononce légèrement sur le ciel, et leurs bases semblent se noyer dans les va peurs qui s'exhalent des vallées qu'elles dominent. A cette heure, tout doit paraître indiquer le repos.


CLAIR DE LUNE. Les effets en sont trèsdifficiles à rendre, parce que ce n'est que de mémoire qu'on peut les reproduire ; dans tous les cas, les objets peints dans ce moment doivent offrir des tons mystérieux et en petit nombre, des reflets nombreux et variés; toute la clarté doit être conservée pour le ciel et pour les eaux. On peut oposer à la lueur pâle de la lune, les flammes brillantes d'un incen die, ou la lumière d'habitations, ou de torches.


CIEL PLUVIEUX. On imite la pluie qui tombe par ondée, par des bandes de couleurs parallèles qui se confondent insensiblement avec les nuages, et qui tombent jusqu'à terre, ensuivant l'impulsion des vents indiqués par la courbure des tiges d'arbres, le sens des pavillons ou girouettes et celui des nuages qui semblent s'entasser et être chassés par le vent. Lorsque ces ondées tombent à l'horizon, elles se confondent avec les masses; lorsqu'elles tombent sur des plans rapprochés, elles se dessinent d'une manière sombre sur le ciel, et deviennent d'un gris bleuâtre et vaporeux sur les objets terrestres ; elles masquent quelquefois, par leur intensité, toute la partie de l'horizon qui se trouve derrière elles.


ORAGES. Un orage offre souvent à l'œil des contrastes d'ombre et de lumière ; quelquefois, les nuages sont partout couverts d'une teinte sombrer presque sans point de clarté ; d'autres fois, le ciel peut se trouver, dans une partie, avec des nuages lourds et épais, et dans une autre, des nuages teints de couleurs brillantes dont la chaleur et l'aspect séduisent le peintre, mais que l'on ne peut rendre qu'imparfaitement et par des oppositions. Dans cet état, des nuages intermittents doivent dérober le ciel à de certains objets terrestres, tandis que le soleil continue à éclairer d'autres parties qui restent brillantes ; quelquefois, dans l'obscurité profonde qui couvre la terre, l'éclat de la foudre produit un effet qui contraste avec cette obscurité. C'est dans l'observation de la nature qu'il faut cher cher les idées et les teintes pour bien représenter ces moments.


L'ARC-EN-CIEL. Pour représenter l'arc-en-ciel, on laisse couverte toute la partie qu'il doit embrasser tant sur le ciel que sur la terre, et on lui donne, après, les couleurs du prisme, mises chacune à leur place. Les couleurs réunies ensemble doiventêtre pâles ou vives, en raison de la clarté du soleil et de l'intensité de la pluie ; elles doivent être fondues insensiblement ensemble. Le rouge est toujours du côté du soleil, et de fait avec du il suffit, pour imiter ce dernier arc en ciel, d'en épargner la place, et de fondre la couleur des tons voisins avec ses extrémités ; après, on lui donne une teinte vaporeuse avec un mélange d'encre de Chine, de bleu de Prusse et de laque.


EFFETS DE NEIGE. Vous donnez aux objets de votre paysage la forme et le coloris, en conservant le papier absolument blanc aux endroits où la neige doit se trouver. Les parties de cette neige, qui sont dans l'ombre, doivent avoir une teinte bleuâtre, tandis que celle que le soleil éclaire reste d'un blanc mat. Le fond du ciel alors doit être d'un brun grisâtre, sur lequel la neige qui couvre les objets rapprochés, se dessine en blanc. Des effets de neige, peints sur du papier bleu de ciel, et rehaussés avec du blanc, font très bien.

 

DES MONTAGNES ET DES LOINTAINS. Les montagnes, vues dans le lointain, se font avec de l'outremer, pour les parties ombrées, et par fois avec un pen de laque et de noir. On se sert de laque orangée pour indiquer les parties où la lumière frappe. Les montagnes qui bornent l'horizon, s'aperçoivent peu par un temps de brouillard; cependant leur cime se dessine hardiment audessous des nuages. Généralement, lorsqu'il y a des montagnes, les nuages sont au-dessous de leur cime et les cachent en partie. Lorsqu'il y a plusieurs montagnes, on doit avoir soin de les lier ensemble et de les faire tourner par des reflets. Elles ne doivent point trancher durement sur le ciel ou sur tout autre fond. Il faut donc se garder de donner aux lointains trop de vigueur qu'il faut réserver pour les plans intermédiaires et les devants; néanmoins, dans les pays chauds, les lointains se dessinent sur le ciel d'une manière plus vigoureuse.


LES EAUX. Il est difficile de rendre avec une parfaite exactitude la surface des eaux qui sont très mobiles. Dans les lointains, les eaux se font avec de l'outremer; de près, avec de l'indigo et une teinte légère de noir. Lorsque les eaux sont unies, elles doi vont réfléchir les objets qui les avoisinent et qui se dessinent renversés; les eaux participent alors aux couleurs de ces objets auxquels l'eau doit aussi refléter la sienne. Dans tous les cas, la cou leur des eaux participe toujours de celle du ciel. Lorsque des eaux se brisent ou forment des vagues agitées, on les glace d'un peu de vert minéral, d'ocre et de jaune indien, et la couleur blanche ou celle que l'on réserve du papier, sert pour former les brillans ou rehausser les bouillonements.


LES ROCHERS. Pour la teinte des rochers, on se sert de terre d'Italie ; des bruns mars mélangés d'ocre et de laque. Dans les parties ombrées, on emploie le brun mars ; dans les demi-teintes sombres, le bistre et la laque, ou le bleu mêlé d'ocre, ou les bruns rouges. La partie éclairée est colorée par une teinte légère de terre de Sienne, quelquefois de jaune indien, d'autres fois du bleu. Les glacis verdâtres se font avec du bleu et de l'ocre mélangés ; pour ceux d'un ton rougeâtre, on se sert du carmin combiné avec les différentes terres, le noir, les laques et l'ocre; on rehausse avec de l'ocre jaune.

 

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12 août 2013

Peindre les fruits

Le fruit se compose ordinairement du péricarpe qui est la peau ou pellicule qui l'enveloppe ; de la chair qui est sous le péricarpe, des capsules qui sont des en veloppes composées de loges qui renferment la graine ou les amandes, ou enfin la semence. Le pédoncule, c'est la queue qui tient 'e fruit, et l'ombilic est une petite cavité formée par les débris d'un calice et si tuée à la partie opposée au pédoncule.

 

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ABRICOTS. Donnez une couche de jaune de chrônie bien également étendu partout ; fon cez avec du jaune indien ; ombrez très légèrement de noir, et terminez avec de la terre de Sienne. Lorsque le fruit n'est pas tout à fait mûr, quelques parties demandent à être verdàtres ; l'on y met un peu de bleu de Prusse après le jaune ; lorsque quelques uns paraissent comme brûlés par le soleil, l'on imite cette couleur qui est ordi nairement raboteuse, avec de la terre de Sienne que l'on tapote. Quelques endroits sont aussi d'une couleur violette ; l'on emploie alors un peu de laque ou de carmin et de bleu.


BRUGNONS ROUGES. Donnez partout une couche de jaune de chrôme, foncez avec du jaune indien ; ensuite beaucoup de vermillon et de carmin, et ombrez avec du noir. Le brûlé du soleil se fait de même qu'à l'abricot.


BIGARREAUX. Donnez une couche de jaune de chrôme, ménageant le point de lumière : mettez ensuite du vermillon que vous fondez en le faisant évanouir vers la par tie claire, de manière a ne point intercepter la teinte jaune. Ombrez avec un peu de terre de Sienne.


CASSIS. Donnez une couche foncée de laque que vous faites évanouir vers le haut et le point de lumière ; mettez ensuite du bleu de Prusse.


CERISES. Donnez une couche légère de vermilIon, en la faisant évanouir vers le point de lumière ; foncez ensuite avec du car min, et ombrez légèrement de noir en conservant toujours le point clair. Quelquefois l'on donne une couche de jaune de chrome, entre le vermillon et le carmin, ou même en première couche.


ChATAIGNES ET MARRONS. Donnez partout Une couche de terre de Sienne brûlée et de laque pardessus ; ombrez ensuite avec du noir. La place jaunâtre se fait avec de l'ocre et un peu de brun mars.


CITRONS. Donnez partout une couche de jaune de chrôme ; ombrez avec un peu de terre de Sienne brûlée. L'épiderme raboteux de ce fruit se fait avec de la terre de Sienne brûlée que l'on tapote. Si le citron est coupé, l'intérieur se fait avec du jaune minéral clair, et les côtes et l'écorce un peu blanchâtres.


FRAISES. Donnez une couche de jaune de chrome; ombrez légèrement de noir; couvrez le tout decarmin, laissant le milieu clair. Faites les points avec du jaune, bordé d'un peu de noir d'un côté pour le faire ressortir ; ces points se font au petit pinceau.


GROSEILLES ROUGES. Donnez une très  légère couche de jaune de chrôme, un peu de vermillon, et finissez avec du carmin, en conservant le point de lumière ; marquez ensuite les côtes avec du blanc et une eau teintée d'un peu de carmin.


GROSEILLES BLANCHES. Donnez une légère couche de jaune minéral, puis une plus légère encore de cendre verte, en conservant le point de lumière. Lorsque ces fruits sont mûrs, l'on donne tout simplement une couche de jaune d'ocre, et l'on marque les côles d'une teinte plus pâle. L'ombilic de ces fruits se fait avec du brun mars et du noir.


GROSEILLES ROUGES A MAQUEREAU. Donnez une légère teinte de vert pâle dans les contours ; puis mettez de la laque, en conservant l'aperçu des côtes et le transparent de la peau. Quelques places doivent laisser apercevoir un peu de bleu clair, quelquefois un peu de jaune ; l'on ombre avec une très légère teinte,de terre de Sienne et de noir, en conservant toujours le point de lumière.


GROSEILLES VERTES A MAQUEREAU. Donnez une légère couche de cendre verte très claire, laissant le point de lumière presqu'à blanc ; formez les côtes en les ménageant dans la teinte. L'ombilic se fait de même qu'aux pe tites groseilles, en y ajoutant par fois un peu de laque, surtout lorsque le fruit est vert. Lorsqu'il est mûr, l'on donne une légère teinte de jaune et de terre de Sienne brûlée, très claire.


GUIGNES. Donnez une teinte foncée de laque, en commençant par le bas et la faisant évanouir par le haut; mettez ensuite du bleu de Prusse de la même manière, en ménageant le point de lumière.


NOISETTES ET AMANDES SÈCHES. Pour la noisette, vous donnez partout une teinte de terre de Sienne brûlée claire, laissant le bas un peu grisâtre, ce que vous obtenez par le moyen d'un blanc sale que vous ajouterez par dessus votre teinte, à cet endroit seulement ; le haut se fait avec de l'ocre jaune et très peu de noir ; on borde ce haut et l'on forme les petites côtes avec une terre de Sienne pins foncée et au petit pinceau. L'amande se fait avec de l'ocré jauné, les petites cavités qui y existent se font avec du brun mars et au petit pinceau.


ORANGES. Donnez partout une forte couche de jaune de chrôme, ensuite une légère de vermillon, puis une trèslégère de carmin ; quelquefois même il ne faut pas de cette dernière couleur; vous ombrez avec de la terre de Sienne un peu claire ; les inégalités s'obtiennent en tapotant de cette terre avec la brosse. Lorsque l'orange est coupée, vous agissez de même que pour le citron, à moins que l'intérieur ne soit rouge ; vous employez alors de la laque.


PÊCHES. Vous donnez d'abord une légère teinte de bleu de Prusse dans les contours, vous mettez ensuite partout une couche de jaune de chrome éclairci avec du blanc. Vous posez ensuite votre carmin dans les parties rouges et les tournans, et vous ombrez avec une teinte neutre d'un gris verdâtre et un peu de noir ; le haut de la pêche qui est près du pédoncule, étant quelquefois d'une couleur ti rant sur le violet, vous mettez un peu de bleu de Prusse et un peu de carmin ou de laque, en faisant évanouir ces couleurs vers le clair. Le velouté de la pêche se fait en pochant un peu de cobalt et de terre de Sienne dans les ombres. L'on passe en suite un peu de blanc presque à sec sur ce velouté.


POIRES ET POMMES. Donnez partout une couche de jaune de chrome, foncez avec du bleu clair; finissez avec du vermillon, du rouge de Saturne ou de la laque, suivant la cou leur du fruit ; ombrez avec un peu de noir, et faites ensuite les lignes ou petites taches rougeâtres et longues qui y existent quelquefois, avec du vermillon; vous passez ensuite sur le tout et large nient avec une brosse un peu forte, une teinte légère de vermillon clair, ce qui unit ces lignes ou taches, et les fond avec l'épiderme. L'ombilic se fait avec du brun et du noir.


PRUNES.  Donnez une couche de bleu de Prusse et ensuite de la laque, et forcez les ombres, avec les mêmes couleurs plus fortes. Puis, vous passez une légère teinte de blanc presqu'à sec.


PRUNES DE REINE CLAUDE. Donnez une couche légère de jaune de chrôme pâle, et pardessus une aussi lé gère de bleu de Prusse. Faites les ombres avec de la terre de Sienne ; les taches et le brûlé du soleil se font avec de la laque, et de la terre de Sienne que l'on tapote avec sa brosse. !


RAISINS BLANCS. Donnez en bas de chaque grain une teinte foncée de jaune de chrome que vous faites évanouir vers le haut, lais sant le point de lumière sans couleur » couvrez le tout d'une teinte de vert pâle, très légère en haut et un peu plus foncée vers le bas, ayant bien soin de conser ver le point de lumière et le reflet. Pour la maturité de ces fruits et leur transparence, on se sert de terre de Sienne brûlée. Pour les tiges auxquelles tiennent les grappes, on se sert de cette même terre, d'un peu de vermillon et de noir, que l'on pose en lignes avec le petit pinceau. Pour les feuilles qui sont très difficiles à bien imiter, l'on donne une première couche de jaune minéral, à laquelle on ajoute, par endroits, du jaune d'or, même de la terre de Sienne brûlée. L'on se sert ensuite de cendre verte, par pla ces, de bleu, en d'autres endroits, du gros vert, suivant les différentes nuances qu'offre la feuille qui demande aussi du blanc dans les reflets. Les nervures qui sont en grand nombre, se marquent en employant de la même couleur que pour les nuances, mais plus ou moins foncée, quelquefois du jaune seul un peu verdàtre.


RAISINS NOIRS. Donnez en bas de chaque grain une teinte foncée de laque que vous faites évanouir vers le haut; mettez ensuite du bleu de Prusse de la même manière, réservant le point de lumière, et vous servant après d'un peu de vermillon, pour les reflets. Vous passez sur le tout un peu de blanc presque à sec.


DES TACHES SUR LE FRUIT. Les taches se font généralement avec de la terre de Sienne que l'on relève légèrement de noir.
12 août 2013

Peindre les fleurs

La fleur se compose du calice qui est la partie la plus souvent verte , qui sou tient et enveloppe entièrement la corolle avant son épanouissement , et qui est divisée ordinairement en cinq folioles. Ces folioles ne sont pas toujours vertes ; leur couleur se confond quelquefois avec celle de la corolle , comme dans le grenadier, la capucine , etc. La plupart des liliacés n'ont point de calice. On appelle liliacés ou liliacées, les fleurs qui ressem blent à celle du lys. La corolle est ce qui forme le corps de la fleur, mais non pas la fleur entière qui est composée de plusieurs parties dont elle est la principale. Les étamines sont les parties qui se trouvent entre le pistil et la corolle. Cha que étamine est composée de deux parties, le filet qui lient au fond de la co rolle , et l'anthère qui tient à l'extrémité supérieure du filet. Chaque anthère est une espèce de boîte qui s'ouvre quand elle est mûre, et répand une poussière jaunâtre et odorante que l'on nomme pollen. Le pédoncule est l'espèce de pétiole ou de queue qui-attache la fleurà la tige.

 

Les pétales sont les parties qui composent la corolle. Le pistil, qui est au fond de la corolle , et quelquefois au-dessous dans certaines fleurs, se compose de trois parties : sa base se nomme germe ou ovaire ; le filet posé dessus s'appelle style , et le chapiteau qui le couronne,se nomme stigmate. Le réceptacle , enfin , est la partie charnue qui est au fond du calice. Rien n'est plus beau qu'une fleur, si ce n'est la femme qui est la plus belle d'en- tr'elles toutes. Pour parvenir à les bien peindre ,. et leur donner, pour ainsi dire , de l'odeur, il faut à peine mouiller sa brosse , et ne prendre que très-peu de couleur, de manière à toujours fondre et bien prendre garde aux ombres que l'on, forme avec des teintes neutres dont le fonddoit avoir la couleur de la fleur.

 

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FLEURS BLANCHES. Pour narcisse, lys, rose, fleur d'o ranger, de seringat, etc., l'on donne seulement une légère couche de bleu trèsclair, ou plutôt d'eau teintée de très peu de bleu ; quelquefois même la cou leur du papier suffît. L'on ombre très légèrement vers la base des pétales, avec une teinte neutre se rapportant à la cou leur du gris clair. Les contours des parties, toutàfait blanches, se marquent au petit pinceau, avec une eau teintée de bleu.


FLEURS BLEUES. Pour bluet, liseron, clochette, germandrée, pois de senteur, etc., l'on em ploie le bleu de cobalt, puis le bleu de Prusse, et l'indigo pur ou mêlé d'un peu de laque, selon la teinte nécessaire pour forcer et ombrer, ménageant toujours les clairs.


FLEURS JAUNES. Pour giroflée, narcisse jaune, rose jaune, tulipe, bouton d'or, renoncule, etc., on emploie le jaune de chrôme que l'on fonce avec du jaune indien ou de la terre de Sienne, quelquefois du vermillon ; cette dernière, surtout, sert beau coup dans la giroflée jaune panachée de rouge.


FLEURS AURORES, ORANGÉES OU CAPUCINES. Pour le souci, la renoncule, la capu cine, le lys orangé, etc., l'on donne d'a bord une couche de jaune de chrôme, et pardessus, une de vermillon plus ou moins foncée ; quelquefois même le rouge de Saturne suffit. Les ombres se font avec de la terre de Sienne et du noir.


FLEURS ROSES. Pour la grosse rose, le laurier, le ca mélia double, la hyacinthe, le dahlia rose, on emploie le carmin laissant le bord des pétales presque blancs, .quelquefois jaunâtre, d'autres fois verdâtre. Pour les fleurs d'un rose violet, on se sert de la laque. Pour les ombres, on force un peu en couleur, et l'on emploie une teinte neu tre, mais il faut éviter le noir. Pour les roses pâles, telles que la rose thé, la petite rose de mai, etc., On se sert d'une eau seulement teintée d'un peu de carmin.


FLEURS LILAS. Le Lilas est la fleur qui demande le plus d'assidnité et de constance ; c'est elle aussi qui présente le plus de difficultés. Lorsqu'on est parvenu à la bien faire, on peut hardiment entreprendre toutes les autres fleurs avec sûreté de réussite. On donne d'abord pour la feuille ou fleur ouverte, une.légère couche de bleude cobalt, puis une trèslégère de car min, de manière à ce que le bleu domine encore et qui ira en mourant vers la base des pétales. Les pistils seront faits avec du jaune minéral. Pour la feuille à demi-ouverte, on force un peu en carmin on laque. Pour le bouton, la base doit être faite avec du bleu de cobalt et du carmin, et le corps avec un peu de bleu et de laque, quelquefois un peu d'ocre de précipité ou de brun mars, pour imiter la variété des couleurs du bouton.


FLEURS ROUGES. Pour le camélia rose, donnez une couche de laque que vous forcez et ombrez avec une teinte neutre, quelque foisde l'ocre et du noir. Pour la grenade, vous donnez une couche de jaune de chrome, puis du vermillon et ensuite du carmin, jusqu'à force de ton nécessaire. Vous vous servez des mêmes couleurs pour les folioles.


FLEURS D'UN VIOLET CLAIR Pour violette et toute autre fleur de cette couleur, l'on donne une couche de bleu de cobalt et une de laque; on force et l'on ombre avec du bleu de Prusse.


FLEURS D'UN VIOLET FONCÉ. Pour pensée, pois de senteur, etc., l'on donne une couche debleu de Prusse et une de laque, et l'on ombre avec de l'indigo.


FLEURS PANACHÉES. On donne d'abord la teinte locale, l'on ombre sa fleur; le panaché se fait en suite, et les ombres générales et fortes se font en dernier.


ÉTAMINES ET PISTILS. Les étamines et les pistils se fout avec du blanc léger que l'on recouvre de la couleur nécessaire (au petit pinceau).
12 août 2013

Peindre les tiges et les feuilles

Les tiges


Un végétal est ordinairement composé de quatre parties principales qui sont : les racines, la tige, les feuilles et les fleurs. Nous ne dirons rien des racines, en ce qu'étant enfermées dans le sein de la terre, elles s'offrent rarement à notre vue et ne sont point un sujet de peinture, si ce n'est quelquefois pour le botaniste; nous passerons donc à la tige ainsi qu'à ce qui en sort.


La tige est la partie de la plante qui va de la racine à la fleur. Il y a des tiges en spirale, ce sont celles qui s'en tortillent autour de l'objet qui les avoisine; la première peau fine qui couvre la tige se nomme épiderme, vient ensuite l'écorce, puis la troisième enveloppe que l'on appelle Liber. Alors paraît le bois au centre duquel est la moelle, qui est une substance spongieuse dont les vieux arbres sont dépourvus. Les tiges de rosiers ont la plupart des petites pointes aiguës que l'on appelle mal-à-propos épines, leur véritable nom est aiguillon, en ce qu'ils naissent à la superficie de l'écorce. Les épines sont les pointes qui sortent du bois et traversent l'écorce comme à l'aubépine, etc.

Le bourgeon est une espèce de bouton en forme d'enveloppe ronde ou allongée, qui contient l'embryon des feuilles et des fleurs. Viennent ensuite les branches qui partent de la tige, puis les rameaux qui partent des branches, et enfin les ra milles qui partent des rameaux. Nous avons ensuite les nœuds qui sont des excroissances aux parties extérieures d'un arbre, ou des parties plus dures à l'intérieur. Il y a encore les vrilles ou mains, qui sont des espèces de fils roulés en tire- bouchon, comme on en voit à la vigne et aux pois.

Les tiges en général changent de teintes suivant le genre des arbres ou plantent auxquels elles appartiennent, et leur placement dans un groupe ; les unes sont donc verdâtres, d'autres d'un brun plus ou moins foncé, et d'autres d'un noir grisâtre et quelquefois toutes noires. Les premières se font avec un vert préparé suivant la teinte, les secondes avec de la terre de Sienne brûlée et du brun mars, et les troisièmes avec de 1* terre de Sienne et du noir ; quelques unes demandent une première couche de laque, d'autres d'ocre, et enfin de jaune de chrome ; la nature ou le modèle doit guider à ce sujet. Les tiges jeunes et vertes, représentées comme nouvellement cassées, nous offrent la fraîcheur de cette cassure, les bords ou écorchures de la peau doivent alors être d'un ton verdâtre, le fond du bois d'une teinte de jaune minéral, très-légère, et l'aperçu de la moelle avec du blanc. Lorsque la tige est coupée, l'on agit de même, mais avec plus de netteté les veines qui s'aperçoivent se marquent légèrement au petit pinceau avec de l'eau teintée de très-peu de terre de Sienne brûlée.

Lorsque les tiges sont sèches ou de bois mort et cassé, le bord de la peau doit être fait avec de la terre de Sienne brûlée, le corps du bois avec de l'ocre teintée d'un peu de cette terre, et l'a perçu de la moelle avec de la terre de Sienne, ou du brun mars et du noir. Les aiguillons et épines se font suivant la teinte qu'elles nous offrent ; les unes sont vertes, d'autres jaunes, d'autres rouges, et d'autres noires. Le bourgeon se fait assez ordinairement avec de la terre de Sienne et un peu de noir, quelquefois de l’ocre, et l'extrémité souvent un peu teintée de laque. Les branches sont suivant l'espèce de l'arbre ou son âge. Les rameaux se font de même, mais avec un peu plus de vigueur dans les tons qui doivent annoncer plus de jeunesse. Les ramilles, d'un ton encore plus jaune et d'un vert tendre, lorsqu'elles appartiennent aux jeunes arbustes ou rosiers. Les nœuds se font de la même couleur que l'écorce de l'arbre qui les porte. Vus à l’intérieur, on se sert de terre de Sienne brûlée, de brun mars, et quelquefois de noir. Les vrilles ou mains doivent être faites avec un vert transparent qui annonce la flexibilité, mais un peu forcé en couleur à l'intérieur des tournants.

 

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Les feuilles

Pour travailler, il est absolument nécessaire de connaître le nom des parties qui composent ses sujets; nous allons donc décrire celles de la feuille en général. Le pétiole est la queue qui joint la feuille à la tige, branche, rameau ou ramille.

La côte, ou plutôt la principale nervure qui fait suite au pétiole et va de la base au sommet de la feuille , se nomme nervure médiane. On appelle dentelures les petites échancrures qui sont sur le bord des feuilles. On nomme lobes les échancrures pro fondes qui paraissent diviser la feuille en plusieurs parties. Le disque est tout ce qui compose la feuille et son contour , excepté le pé tiole. Les nervures sont les espèces de petites côtes qui partent delà principale nervure médiane. La feuille sessile est celle qui n'a point de pétiole. La feuille énerve est celle qui n'a au cune nervure comme à la tulipe, etc. La feuille a deux faces : l'une interne qui est lisse et vernissée, l'autre in terne, qui a de petites nervures ou côtes en relief, et dont le vert est plus pâle. La partie de la feuille qui touche au pétiole, est la base ; l'extrémité opposée, est le sommet.

FEUILLES D'UN TERT JAUNATRE. Donnez une couche de jaune de chrôme et très-peu de bleu de Prusse par-dessus ; vous forcez un peu en bleu pour les om bres , en ajoutant quelquefois du noir.

FEUILLES D'UN VERT BLEUATRE. Donnez une faible couche de jaune- minéral et de bleu de Prusse par-dessus, ombrez légèrement de noir.

FEUILLES D'UN VERT BRILLANT. Donnez une couche de jaune minéral et une cendre verte, forcez et ombrez avec bleu de Prusse et noir.

FEUILLES D'UN VERT FONCÉ. Donnez une couche de jaune indien, puis une teinte du même jaune mélangé avec de l'indigo. Vous ombrez avec du noir.

FEUILLES D'UN VERT TRÈS-FONCÉ. Donnez une couche de terre de Sienne, couvrez-la d'une teinte mélangée de la même terre avec de l'indigo.

REVERS DES FEUILLES. Comme le revers des feuilles est tou jours plus pâle que la partie interne donnez d'abord une couche de jaune minéral que vous couvrez d'une teinte mélangée du même jaune avec du bleu de cobalt ; quelquefois on y met seu lement de ce bleu , d'autres fois une légère teinte de noir, A quelques feuilles, on leur donne la même teinte que la partie interne , mais sans mettre la première couche de jaune.

PARTIES MORTES DES FEUILLES. Ces parties se font avee de la terre de Sienne brûlée, quelquefois un peu de laque.

PARTIES DES FEUILLES RONGÉES. Les bords des trous faits par les in sectes doivent être légèrement marqués de terre de Sienne , que l'on borde en suite d'un filet de laque ou de noir.

DES FEUILLES BOURSOUFLÉES. Lorsque les feuilles se trouvent bour souflées par les mites ou insectes qui se logent dans l'intérieur des revers; ces boursouflures se font , tantôt avec de la laque et ombrées d'une teinte neutre tirant sur celte couleur que l'on tapote avec sa brosse , tantôt avec de la terre de Sienne brûlée et ombrée légèrement de noir, appliquée de la même manière , d'autres fois avec de l'ocre jaune.

OBSERVATIONS. On assourdit les verts avec du carmin ou de la laque , et on les fonce avec du bleu de Prusse , de l'indigo et du noir.

 

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12 août 2013

Peindre les insectes

LES PAPILLONS

Le papillon se compose : de la tête dont plusieurs varient dans leur forme ; du corselet qui est la partie du corps entre la tête et le ventre ; de l'abdomen ou ventre ; des ailes dont deux qui recouvrent celles inférieures ; des pattes ; de la trompe dont quelques genres l'ont roulée en spirale , et des antennes ou cornes mobiles; il existe plusieurs formes d'antennes, les unes sont terminées en massue , les autres en fuseau , d'autres en fil, pectinées , d'autres enfin qui vont en décroissant , etc. Pour peindre et bien imiter le velouté du papillon, il faut poser ses couleurs presque-à sec et avec le plus grand ménagement.

 

Pour remplacer l'or qui en enrichit quelques-uns, et dont quelquefois on peut manquer, on donne une première couche d'ocre jaune, et par-dessus, une très-légère de jaune d'or.

 

Pour employer les bronzes qui sont ordinairement en poudre , on les délaye avec un peu d'eau gommée ; à cet effet, on prend légèrement, avec le bout du manche de sa brosse , une goutte d'eau gommée que l'on étend sur son assiette, on en humecte la brosse des tinée au genre de bronze qui est utile , on la pose sur ce bronze et on s'en sert de suite, car sans cela il sécherait ; parce moyen, les bronzes tiennent bien au papier et ne sont point sujets à dis paraître au frottement. Lorsque par hasard on a trop mouillé sa brosse et pris trop de bronze, cet inconvénient forme une côte que l'on enlève légèrement avec le bout du grattoir, lorsque la couche est sèche.

 

Pour imiter le bronze rouge, on se sert de la terre de Sienne brûlée, employée légèrement, et que l'on ombre avec peu de noir. Pour donner du relief et du vivant aux papillons , on porte une ombre très légère du côté opposé autour, et qui doit se ressentir de la couleur du dessous des ailes. Nous ne pouvons nous étendre davantage sur des objets d'histoire naturelle qui offrent tant de variétés dans les couleurs. La nature ou les modèles guideront à cet égard.

 

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LES INSECTES

Les parties qui composent les insectes au nombre desquels  est le papillon , ont la même dénomination , à l'exception que des deux ailes supérieures en forme d'étui , qui recouvrent celles inférieures très minces, se nomment élytres. Pour tous les insectes d'un brun foncé, il faut donner une première couche de terre de Sienne brûlée, que l'on force avec du noir, afin d'obtenir un ton roux comme l'ont la plupart de ces êtres sans vertèbres qui nous offrent tant de mer veilles et dont une partie ne peut être représentée, les atomes surtout, qu'avec le pinceau le plus fin. Beaucoup d'autres ayant un fond tirant sur le bleu, l'on donne une première couche d'indigo que l'on force de noir.


Pour peindre les insectes, on se sert de petites brosses; la manière de les employer et de donner du luisant à son sujet, fait partie de ma méthode. Il faut, principalement pour les in sectes, ne négliger aucun des détails et s'y attacher au contraire beaucoup en les anatomisant, car ce sont eux qui souvent font l'espèce ou le genre. J'en tends par détails ce qui concerne la tête, les antennes, les pattes, les nervures des ailes qu'il faut faire attention de ne pas augmenter ou diminuer de nombre, le placement des nuances et même du duvet. Enfin ne pas peindre seulement pour l'amateur de peinture, mais aussi pour le connaisseur en histoire naturelle, et de manière à rendre son sujet utile à la science. J'ai fait sur ces sujets deux album, l'un est intitulé : essais sur la peinture orientale, ce premier est simplement consacré aux premières leçons ; les su jets y sont représentés sans l'étude des détails qui embarrasseraient au premier abord les élèves, il n'est donc propre ment dit que pour l'étude des découpures et le placement et fondu des cous leurs, depuis les insectes jusqu'aux oiseaux, fleurs, fruits et quelques sujets plus compliqués. Je recommanderai donc de ne peindre les sujets finis, que d'après nature, beaucoup de modèles et presque la plupart n'offrant que de fausses couleurs et de mauvais placements, à moins qu'ils ne soient des premiers maîtres, et dans ce cas, ils sont fort chers.

 

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