Le fruit se compose ordinairement du péricarpe qui est la peau ou pellicule qui l'enveloppe ; de la chair qui est sous le péricarpe, des capsules qui sont des en veloppes composées de loges qui renferment la graine ou les amandes, ou enfin la semence. Le pédoncule, c'est la queue qui tient 'e fruit, et l'ombilic est une petite cavité formée par les débris d'un calice et si tuée à la partie opposée au pédoncule.
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ABRICOTS. Donnez une couche de jaune de chrônie bien également étendu partout ; fon cez avec du jaune indien ; ombrez très légèrement de noir, et terminez avec de la terre de Sienne. Lorsque le fruit n'est pas tout à fait mûr, quelques parties demandent à être verdàtres ; l'on y met un peu de bleu de Prusse après le jaune ; lorsque quelques uns paraissent comme brûlés par le soleil, l'on imite cette couleur qui est ordi nairement raboteuse, avec de la terre de Sienne que l'on tapote. Quelques endroits sont aussi d'une couleur violette ; l'on emploie alors un peu de laque ou de carmin et de bleu.
BRUGNONS ROUGES. Donnez partout une couche de jaune de chrôme, foncez avec du jaune indien ; ensuite beaucoup de vermillon et de carmin, et ombrez avec du noir. Le brûlé du soleil se fait de même qu'à l'abricot.
BIGARREAUX. Donnez une couche de jaune de chrôme, ménageant le point de lumière : mettez ensuite du vermillon que vous fondez en le faisant évanouir vers la par tie claire, de manière a ne point intercepter la teinte jaune. Ombrez avec un peu de terre de Sienne.
CASSIS. Donnez une couche foncée de laque que vous faites évanouir vers le haut et le point de lumière ; mettez ensuite du bleu de Prusse.
CERISES. Donnez une couche légère de vermilIon, en la faisant évanouir vers le point de lumière ; foncez ensuite avec du car min, et ombrez légèrement de noir en conservant toujours le point clair. Quelquefois l'on donne une couche de jaune de chrome, entre le vermillon et le carmin, ou même en première couche.
ChATAIGNES ET MARRONS. Donnez partout Une couche de terre de Sienne brûlée et de laque pardessus ; ombrez ensuite avec du noir. La place jaunâtre se fait avec de l'ocre et un peu de brun mars.
CITRONS. Donnez partout une couche de jaune de chrôme ; ombrez avec un peu de terre de Sienne brûlée. L'épiderme raboteux de ce fruit se fait avec de la terre de Sienne brûlée que l'on tapote. Si le citron est coupé, l'intérieur se fait avec du jaune minéral clair, et les côtes et l'écorce un peu blanchâtres.
FRAISES. Donnez une couche de jaune de chrome; ombrez légèrement de noir; couvrez le tout decarmin, laissant le milieu clair. Faites les points avec du jaune, bordé d'un peu de noir d'un côté pour le faire ressortir ; ces points se font au petit pinceau.
GROSEILLES ROUGES. Donnez une très légère couche de jaune de chrôme, un peu de vermillon, et finissez avec du carmin, en conservant le point de lumière ; marquez ensuite les côtes avec du blanc et une eau teintée d'un peu de carmin.
GROSEILLES BLANCHES. Donnez une légère couche de jaune minéral, puis une plus légère encore de cendre verte, en conservant le point de lumière. Lorsque ces fruits sont mûrs, l'on donne tout simplement une couche de jaune d'ocre, et l'on marque les côles d'une teinte plus pâle. L'ombilic de ces fruits se fait avec du brun mars et du noir.
GROSEILLES ROUGES A MAQUEREAU. Donnez une légère teinte de vert pâle dans les contours ; puis mettez de la laque, en conservant l'aperçu des côtes et le transparent de la peau. Quelques places doivent laisser apercevoir un peu de bleu clair, quelquefois un peu de jaune ; l'on ombre avec une très légère teinte,de terre de Sienne et de noir, en conservant toujours le point de lumière.
GROSEILLES VERTES A MAQUEREAU. Donnez une légère couche de cendre verte très claire, laissant le point de lumière presqu'à blanc ; formez les côtes en les ménageant dans la teinte. L'ombilic se fait de même qu'aux pe tites groseilles, en y ajoutant par fois un peu de laque, surtout lorsque le fruit est vert. Lorsqu'il est mûr, l'on donne une légère teinte de jaune et de terre de Sienne brûlée, très claire.
GUIGNES. Donnez une teinte foncée de laque, en commençant par le bas et la faisant évanouir par le haut; mettez ensuite du bleu de Prusse de la même manière, en ménageant le point de lumière.
NOISETTES ET AMANDES SÈCHES. Pour la noisette, vous donnez partout une teinte de terre de Sienne brûlée claire, laissant le bas un peu grisâtre, ce que vous obtenez par le moyen d'un blanc sale que vous ajouterez par dessus votre teinte, à cet endroit seulement ; le haut se fait avec de l'ocre jaune et très peu de noir ; on borde ce haut et l'on forme les petites côtes avec une terre de Sienne pins foncée et au petit pinceau. L'amande se fait avec de l'ocré jauné, les petites cavités qui y existent se font avec du brun mars et au petit pinceau.
ORANGES. Donnez partout une forte couche de jaune de chrôme, ensuite une légère de vermillon, puis une trèslégère de carmin ; quelquefois même il ne faut pas de cette dernière couleur; vous ombrez avec de la terre de Sienne un peu claire ; les inégalités s'obtiennent en tapotant de cette terre avec la brosse. Lorsque l'orange est coupée, vous agissez de même que pour le citron, à moins que l'intérieur ne soit rouge ; vous employez alors de la laque.
PÊCHES. Vous donnez d'abord une légère teinte de bleu de Prusse dans les contours, vous mettez ensuite partout une couche de jaune de chrome éclairci avec du blanc. Vous posez ensuite votre carmin dans les parties rouges et les tournans, et vous ombrez avec une teinte neutre d'un gris verdâtre et un peu de noir ; le haut de la pêche qui est près du pédoncule, étant quelquefois d'une couleur ti rant sur le violet, vous mettez un peu de bleu de Prusse et un peu de carmin ou de laque, en faisant évanouir ces couleurs vers le clair. Le velouté de la pêche se fait en pochant un peu de cobalt et de terre de Sienne dans les ombres. L'on passe en suite un peu de blanc presque à sec sur ce velouté.
POIRES ET POMMES. Donnez partout une couche de jaune de chrome, foncez avec du bleu clair; finissez avec du vermillon, du rouge de Saturne ou de la laque, suivant la cou leur du fruit ; ombrez avec un peu de noir, et faites ensuite les lignes ou petites taches rougeâtres et longues qui y existent quelquefois, avec du vermillon; vous passez ensuite sur le tout et large nient avec une brosse un peu forte, une teinte légère de vermillon clair, ce qui unit ces lignes ou taches, et les fond avec l'épiderme. L'ombilic se fait avec du brun et du noir.
PRUNES. Donnez une couche de bleu de Prusse et ensuite de la laque, et forcez les ombres, avec les mêmes couleurs plus fortes. Puis, vous passez une légère teinte de blanc presqu'à sec.
PRUNES DE REINE CLAUDE. Donnez une couche légère de jaune de chrôme pâle, et pardessus une aussi lé gère de bleu de Prusse. Faites les ombres avec de la terre de Sienne ; les taches et le brûlé du soleil se font avec de la laque, et de la terre de Sienne que l'on tapote avec sa brosse. !
RAISINS BLANCS. Donnez en bas de chaque grain une teinte foncée de jaune de chrome que vous faites évanouir vers le haut, lais sant le point de lumière sans couleur » couvrez le tout d'une teinte de vert pâle, très légère en haut et un peu plus foncée vers le bas, ayant bien soin de conser ver le point de lumière et le reflet. Pour la maturité de ces fruits et leur transparence, on se sert de terre de Sienne brûlée. Pour les tiges auxquelles tiennent les grappes, on se sert de cette même terre, d'un peu de vermillon et de noir, que l'on pose en lignes avec le petit pinceau. Pour les feuilles qui sont très difficiles à bien imiter, l'on donne une première couche de jaune minéral, à laquelle on ajoute, par endroits, du jaune d'or, même de la terre de Sienne brûlée. L'on se sert ensuite de cendre verte, par pla ces, de bleu, en d'autres endroits, du gros vert, suivant les différentes nuances qu'offre la feuille qui demande aussi du blanc dans les reflets. Les nervures qui sont en grand nombre, se marquent en employant de la même couleur que pour les nuances, mais plus ou moins foncée, quelquefois du jaune seul un peu verdàtre.
RAISINS NOIRS. Donnez en bas de chaque grain une teinte foncée de laque que vous faites évanouir vers le haut; mettez ensuite du bleu de Prusse de la même manière, réservant le point de lumière, et vous servant après d'un peu de vermillon, pour les reflets. Vous passez sur le tout un peu de blanc presque à sec.
DES TACHES SUR LE FRUIT. Les taches se font généralement avec de la terre de Sienne que l'on relève légèrement de noir.